SELF
Syndicat des Éditeurs de Logiciels Fiscaux

Un peu d’histoire

Évolution du secteur

En 1987, les premières versions de logiciels de calculs d’impôts pour micro ordinateurs étaient commercialisées par des éditeurs privés pour une clientèle professionnelle (experts-comptables, banques…). Cette année là, la DGI mettait en place, avec 3614 CALIR, le premier service Minitel de calcul de l’impôt sur le revenu.

En 1989, apparaissent les premiers serveurs télématiques privés de calcul de l’impôt qui se sont ensuite multipliés dans les années 90.

En 1997, des logiciels d’aide à la déclaration à l’attention des particuliers commencent à arriver dans les linéaires de la grande distribution.

C’est aussi l’année où la DGI propose pour la première fois un calcul en ligne sur Internet.

Aujourd’hui, il existe sur le marché plusieurs types de produits

  • Les logiciels destinés aux experts comptables et aux conseillers juridiques et fiscaux,
  • Les logiciels destinés aux banques et aux compagnies d’assurance,
  • Les sites de calcul sur Internet,
  • Les logiciels grand public vendus dans la grande distribution ou sur Internet,
  • Les logiciels dit gratuits, diffusés par la presse informatique ou par Internet (le plus souvent des logiciels aux fonctionnalités réduites, les versions plus complètes étant payantes).

Cette floraison d’offre de produits et de services rend ce marché opaque. L’utilisateur final est en droit de se demander quels sont, parmi les quelques 200 produits et services proposés, ceux qui offrent une réelle garantie de sérieux et de qualité.

De plus, quelques logiciels sont arrivés à un niveau de qualité qui leur permet d’imiter les formulaires déclaratifs officiels (2042, 2044 …). De nombreux contribuables se sont donc autorisés à effectuer leurs déclarations à partir des éditions sortant de ces logiciels. La DGI s’est inquiétée de cette situation et a souhaité s’assurer que ces produits présentent une réelle conformité à l’égard des imprimés officiels.

C’est pourquoi, constatant cette opacité et le souhait de l’administration fiscale de clarifier ses relations avec les éditeurs de logiciels fiscaux, ces derniers ont décidé de créer le SELF.